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PSE/Jeunesse : Les 1ères propositions du CNP

PSE/Jeunesse : Les 1ères propositions du CNP

« Il est de notre responsabilité d’écouter notre jeunesse, de comprendre ses ambitions et espoirs, car les défis auxquels les jeunes sont confrontés ne tolèrent pas de pause dans l’action… »

En effet, bien des choses peuvent être réalisées dans le cadre d’un bon partenariat public/privé, notamment :

  • promouvoir l’acquisition des compétences professionnelles des jeunes ; 
  • contribuer à l’efficience du dispositif d’insertion des jeunes en milieu professionnel ; 
  • soutenir le potentiel entrepreneurial inclusif et accompagner le développement des réseaux entrepreneuriaux ;
  • renforcer la formation en alternance, apprentissage et la professionnalisation métiers/compétences  ; 
  • sensibiliser sur les nouveaux métiers et emplois ;
  • faire un focus sur le « e-éducation », « e-santé », « e-environnement », le « digital-work » dans le cadre de la décentralisation. 

Nous avons d’ores et déjà identifié plusieurs propositions portant sur : 

  1. L’accès aux marchés publics en intégrant de nouveaux paramètres incitatifs à la création d’emploi et la formation des jeunes. Idem pour les contrats PPP. En fonction de la taille des marchés, des engagements minimums devraient être formalisés par les entreprises, lors des soumissions aux appels d’offres.
  2.  La Convention Nationale Etat/ Employeurs en réadaptant certains critères, notamment le budget, les plafonds et pourcentages. Nous avons en effet constaté l’insuffisance des ressources actuellement de 1 Milliard Fcfa et le montant important des arriérés de paiement aux entreprises. Avec 1 milliard Fcfa, il est difficile d’atteindre un objectif de plus de 800 jeunes. Les pourcentages et plafonds devraient prendre en compte les réalités du marché du travail (exemple : rémunération d’un titulaire d’au moins une licence devrait être portée à 250 000 Fcfa au lieu de 120 000 Fcfa). L’enveloppe budgétaire pourrait être portée à 20 milliards Fcfa au moins. Bien entendu, la gouvernance financière devra être plus efficiente et permettre l’accès à un plus grand nombre d’entreprises. La Convention Etat/Employeurs doit être un levier multiplicateur à la création d’emplois. 
  3.  L’accélération de la mise en place des agropoles, notamment la réalisation des infrastructures.
  4. Le démarrage effectif du programme des 100 000 logements, niche de création de milliers d’emplois pour les jeunes. La contractualisation avec les promoteurs privés devrait y inclure des conditionnalités de recrutement et de formation des jeunes. 
  5. Le renforcement des capacités d’intervention du 3FPT pour l’insertion des jeunes et le développement des compétences ainsi que des qualifications professionnelles des jeunes. Les guichets du 3FPT ne traitent que la question de la formation. Il est important que ses missions soient élargies à travers un volet prise en charge de l’insertion des jeunes. 
  6. L’accélération au niveau national de la mise en œuvre du Programme Formation Ecole/Entreprise (PF2E). 
  7. La promotion de l’auto-entrepreneuriat à travers le mentorat pour partager les expériences et l’acquisition de compétences. L’intervention du 3FPT est aussi nécessaire à ce niveau.
  8.  Le renforcement et le développement intensif des emplois verts notamment dans le cadre du projet de la Grande Muraille Verte.
  9.  La mise en place du dispositif de financement des entreprises à travers le PAP2A dans le cadre de la relance économique. 
  10. La participation des instruments financiers de l’Etat au projet de création du fonds d’investissement agricole soutenu par le CNP. 
  11. La promotion des solutions pédagogiques portant sur les métiers (agro-alimentaire, élevage, mécanique, artisanat, soudure, plomberie, électricité, …) en utilisant les simulateurs virtuels permettant de faire des formations de masse (exemple : le programme « Mimbus » au Mali ; 20 000 à 100 000 jeunes pourraient être formés dans des délais très courts avec une formation qualifiante. 
  12.  Le renforcement des capacités techniques et financières des Chambres de Métiers pour en faire des relais efficients et de proximité dans les régions. 
  13.  Le développement de Call Center au regard des potentialités déjà existantes, et grands pourvoyeurs d’emplois formels. A titre d’exemple, au Maroc les Call Center sont les 1ers pourvoyeurs d’emplois (120 000 emplois) et Madagascar s’oriente également dans cette stratégie de création d’emplois.

Source: CNP/COM 


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