Le ministre de l’Économie du Plan et de la Coopération a procédé à la validation de la revue de la situation de la mise en œuvre du Plan d’Actions Prioritaires, à travers la Revue Annuelle Conjointe ( RAC) 2023. Cette rencontre avec les Partenaires au Développement, le Gouvernement vise entre autres l’amélioration des rendements et des performances économiques, financiers et sociaux et le renforcement de la concertation et du dialogue entre le Gouvernement du Sénégal et les parties prenantes pour le développement du pays.
Avec un coût global de 27.182 milliards de FCFA sur la période de 2024-2028, le Plan d’Actions prioritaires (PAP 3) du PSE a fait l’objet de partage. Ce portefeuille est orienté vers la transformation structurelle de l’économie et la croissance pour une enveloppe de 17.572 milliards de FCFA soit 64,7% du coût global, le capital humain, la protection sociale et le développement durable qui est l’un des maillons important du PAP3 avec une allocation estimée à 6.863 milliards FCFA soit 25,2% et 2.747 milliards FCFA pour la finance, la gouvernance des institutions, la paix et la sécurité. « Cet exercice de partage de la RAC et du PAP III, constitue l’aboutissement du processus participatif et inclusif d’élaboration et de suivi des politiques publiques et traduit la volonté du Gouvernement de prendre en compte toutes les couches de la population, en particulier, les groupes les plus vulnérables » a déclaré Doudou Ka, le ministre de l’Économie , du Plan et de la Coopération. L’édition 2023 de la RAC a coïncidé avec la dernière année de mise en œuvre du Plan d’Actions Prioritaires Ajusté et Accéléré (PAP 2A) dont les résultats ont permis de consolider l’économie sur le plan macroéconomique avec « une croissance moyenne annuelle de 5,3% contre 3,2% sur la période 2004–2013 ». D’après le ministre, « cette croissance a été rendue possible grâce à d’importants investissements dans les infrastructures économiques stratégiques et à une gestion prudente des dépenses publiques, marquée par la rationalisation des dépenses de fonctionnement et l’augmentation des investissements publics ». En outre, le PAP3 ambitionne « d’amorcer une nouvelle ère de création d’industries sur toute l’étendue du territoire nationale ». L’objectif du PAP3 repose sur une vingtaine de réformes pour « impulser une croissance inclusive et durable », projetée à 9% sur la période 2024-2028. avec un PIB par tête de 34% pour s’établir à 2.286 dollars. L’élaboration du PAP3 a fait l’objet d’une large concertation entre le gouvernement, les partenaires au développement, la société civile et les élus. Pour Aïssata MAÏGA, représentante du système des nations unies, la gestion de la question climatique revêt également toute son importance afin de garantir aux populations plus de résilience, à travers des investissements créateurs d’emplois et soucieux de l’environnement de la préservation des ressources naturelles. Le secteur privé de son côté, souhaite que l’opérationnalisation de loi sur les PPP soit effective et que les réformes soient accélérées. Dans son allocution, Ibrahima FALL, représentant de la société civile a mis l’accent sur la consolidation de l’État de droit, la paix et la sécurité au Sénégal. Il exhorte par ailleurs l’État à promouvoir le civisme fiscal au Sénégal en travaillant sur la réforme de la politique fiscale pour que les citoyens aient une meilleure perception de « l’impôt payé ».
Source RP: JecoHebdo, par CNP/com
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