Extraits du Discours du Président Baïdy AGNE
« L’ascenseur social ne peut se conjuguer durablement qu’avec une performance économique. Nous plaidons une approche de la protection sociale objective, cette démocratie sociale responsable et cette justice sociale qui n'exclut personne... »
Baïdy AGNE : « Ce besoin de couverture existe partout dans le Monde, c’est vrai... Je dirais que nous sommes ouverts à toute réflexion, mais qui va financer la couverture obligatoire de l’assurance-chômage ? De quelle mise au chômage parle-t-on ! Du chômage suite à un départ volontaire, ou de celui faisant suite à un licenciement pour faute lourde, ou de celui faisant suite à un licenciement pour raison économique ? ou alors peut-être vous me direz les trois ?... ».
Baïdy AGNE : « Notre Etat peut-il prendre en charge un tel impact budgétaire à l’instar des pays dotés d’un tel système ? Et peut-on formuler une telle demande à notre Etat au regard de ses priorités sanitaires, sociales et économiques ? … Si par contre, vous nous précisez que l’assurance-chômage est entièrement prise en charge par les cotisations des travailleurs, et ce, sans pour autant qu’on nous parle après de hausse généralisée des salaires de compensation, alors l’Employeur vous dira : Je n’ai pas d’objection... ».
Baïdy AGNE : « Notre responsabilité d’investisseurs et d’employeurs est de dire à nos Partenaires-Travailleurs que l’entreprise sénégalaise évolue dans un environnement concurrentiel, notamment en termes de charges sociales, mais aussi de rappeler qu’au Sénégal les employeurs sont les seuls cotisants à la Caisse de Sécurité Sociale... »
Baïdy AGNE : « Elle s’impose, cependant, nous pensons que la problématique est à trois (3) niveaux :
En conséquence, nous suggérons que le processus se fasse étape par étape en consolidant tous les acquis… ».
Baïdy AGNE : « Le projet de Code de Sécurité Sociale fait actuellement l’objet de concertation tripartite et même élargie à plusieurs démembrements de l’Etat. Notre conviction est que toute réforme de la protection sociale, de sa gouvernance, comme son financement, devrait être orientée vers quatre objectifs cumulatifs : la lisibilité, la transparence, la solidarité et la soutenabilité…. »
Baïdy AGNE : « Sur la gouvernance nous avons des points d’accords, mais aussi de profondes divergences. Les acquis relatifs à l’autonomie de gestion il faut les préserver… Cette autonomie est le fruit d’une longue lutte syndicale… Elle se justifiait et nous pouvons noter que les comptes des différentes branches sont parfaitement équilibrés. Toutefois, je souligne cette urgence de rendre opérationnelle et dans sa globalité le système d’informations... »
Baïdy AGNE : « Quant aux procédures de gestion et d’investissements, elles doivent reposer sur la base d’une logique assurancielle et plus professionnelle pour la couverture des risques vieillesse, maladie, maternité, invalidité et accidents de travail… Nos Institutions Sociales peuvent constituer de puissants leviers financiers et d’investissements dans des secteurs stratégiques à fort taux de rentabilité, porteurs de croissance et d’emplois décents. Ce rôle de levier conséquent permettrait ainsi de soutenir la politique de l’Etat et de renforcer la présence du secteur privé national dans notre économie… »
Source : CNP / Com
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